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Getting Fully Equipped for ÖTILLÖ 2014

Plus que pour toute autre course à laquelle j'ai participé, choisir l'équipement pour l'ÖTILLÖ a été un défi. Promis, c'est plus difficile qu'il n'y paraît.

Dans ce cas, le mauvais équipement peut faire la différence entre le succès et l’échec à l’entraînement, et finalement dans la façon dont je me comporte pendant la course elle-même.

Une grande partie de la difficulté n’est pas seulement due à mon indécision, mais au fait que les courses de natation/course à pied en sont à leurs balbutiements, ce qui signifie que la plupart des équipements actuellement sur le marché, et au fond de mon sac de sport, ne sont pas conçus pour ce genre de courses d’endurance extrêmes.

Cela m'a donné naissance à des projets DIY intéressants dans mon appartement, non pas sur l'aménagement, mais sur mon équipement de sport. Je suis vraiment fier de ce que j'ai pu créer en découpant ma combinaison avec des ciseaux de cuisine et en perçant des trous dans un Pull Buoy !

Aussi génial que soit mon équipement de sport fait maison, il est probablement judicieux d'acheter également du matériel prêt à l'emploi. Pour choisir mon équipement, j'ai pris en compte trois éléments :

  • Tout d’abord, je dois être capable de courir 65 km et de nager 10 km dans des conditions difficiles et froides avec cet équipement.

  • Deuxièmement, avec 38 transitions, on n'a pas le temps de se changer à chaque fois, donc l'équipement doit être amphibie. Je dois pouvoir sauter dans l'eau et commencer à nager sans vraiment ralentir. De même, nous devons pouvoir sortir de l'eau et commencer à courir (ou à grimper sur des rochers ou à travers des buissons, selon le terrain).

  • Enfin, et c'est une question de préférence personnelle, moins c'est plus. Avec le moins d'équipement possible, moins de distractions et moins de risques d'erreur.

Dans cet esprit, les sept éléments suivants constitueront notre kit de course :

1. Combinaison de plongée

    J'ai pris ma combinaison de natation, une 2XU Race R3, et je l'ai coupée juste au-dessus des genoux et des coudes. Cette coupe permet de ne pas limiter l'amplitude de mouvement pendant la course.

    2. Chaussures de course

    Presque tout le monde semble participer à cette course avec des chaussures Inov-8, car ce sont des chaussures de trail légères. J'ai choisi les Inov-8 X-Talon 212. Elles flottent (plus ou moins) en nageant, s'évacuent rapidement en courant et offrent une bonne adhérence sur les rochers mouillés et glissants. Enfin, je trouve que ces chaussures ont l'air rapides, ce qui est évidemment le facteur le plus important !

    3. Chaussettes

      Je cours avec des chaussettes Injiji Compression ExCelerator 2.0. Elles ne retiennent pas trop l'eau. Elles sont également dotées de poches individuelles pour les orteils, ce qui limite les mouvements du pied à l'intérieur et donc les ampoules. J'ai couru tous mes ultra-marathons avec des chaussettes Injiji et je ne jure que par elles.

      4. Shorts de sport

      Sous la combinaison, je porterai un short Under Armour pour réduire les irritations lors des longues sorties. De plus, je mettrai généreusement de la vaseline pour réduire les irritations.

      5. Tirer la bouée

      J'utiliserai un Pull Buoy pour contrer la traînée créée par les chaussures. Les gilets de sauvetage de moins de 100 cm x 60 cm sont autorisés en course, ce qui laisse une grande liberté de choix. Certains placent des bouées sous leurs chaussettes pour créer une flottabilité près des pieds. J'ai opté pour la simplicité et je me contenterai d'un Pull Buoy. Plus près du départ, je bricolerai et percerai un trou dans le Pull Buoy pour l'attacher à ma jambe avec une cordelette afin de ne pas avoir à le tenir.

      6. Sac à dos

      Je courrai avec un petit sac à dos de course sous ma combinaison pour transporter mon matériel de secours, ainsi que de la nourriture et de l'eau. Des ravitaillements sont présents tout au long du parcours et nous permettront de nous approvisionner en nourriture et en eau. Je préfère emporter de l'eau et de la nourriture de secours pour éviter les risques de déshydratation ou de panne sèche, qui pourraient ralentir considérablement notre allure. Des shots et des gels énergétiques caféinés seront à disposition pour les 15 derniers kilomètres ou les moments les plus difficiles de la course.

      7. Lunettes et casquette

      Je courrai avec mes lunettes Zogg Predator et mon bonnet Speedo habituels. Une paire de lunettes supplémentaire sera dans le sac à dos au cas où l'une d'elles serait emportée par la mer.

      8. Pagaies (en considération)

      Les plaquettes permettent de prendre plus d'eau à chaque coup de pagaie. La plupart des gens les utilisent en compétition. L'inconvénient est qu'elles sollicitent davantage les épaules. Je trouve que la résistance créée par la nage avec des chaussures me fatigue aussi les épaules. Une fois habitué, j'essaierai peut-être de nager avec des plaquettes pour voir si je suis à l'aise, mais je ne les prendrai pas si je ne suis pas sûr de pouvoir nager 10 km sans me blesser les épaules.

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